PIA AFRICA
Rechercher
Ajouter
La Chine peut couler les plus grands porte-avions US en 20 minutes… À moins que cette arme secrète n’intervienne à temps

La Chine peut couler les plus grands porte-avions US en 20 minutes… À moins que cette arme secrète n’intervienne à temps

  • mercredi 30 avril 2025
  • 1

Lorsque le gigantesque porte-avions USS Gerald R. Ford a été déployé pour la première fois en 2022, il incarnait la suprématie navale des États-Unis : 13,3 milliards de dollars, un pont d’envol titanesque, quatre escadrilles de chasse embarquées. Pourtant, à l’ère des missiles hypersoniques chinois capables de fondre sur une cible à Mach 10, même ce colosse flottant pourrait être réduit à néant en quelques secondes. Le Pentagone le sait : dans un conflit autour de Taïwan, il suffirait d’une salve bien placée pour faire sombrer l’ensemble de la flotte.


Mais les États-Unis préparent leur riposte. Silencieuse, invisible, et pourtant fulgurante : une arme laser embarquée, capable de neutraliser ces missiles à la vitesse de la lumière. Propulsée par les réacteurs nucléaires du Ford, cette technologie pourrait changer les règles du jeu – si elle est prête à temps.

Une supériorité navale américaine remise en question

Pendant des décennies, les porte-avions américains ont été les piliers de la puissance militaire mondiale. Ils projettent la force aérienne des États-Unis partout sur le globe, représentent un outil de dissuasion politique majeur.

Mais le paysage stratégique évolue rapidement. Selon un rapport du département américain de la Défense publié en décembre 2024, la Chine dispose désormais du plus grand arsenal de missiles hypersoniques au monde. Des engins comme le DF-17, capable d’atteindre Mach 10 (dix fois la vitesse du son) sur plus de 2 400 kilomètres, ne suivent pas les trajectoires balistiques classiques. Ils sont maniables, imprévisibles, et redoutablement efficaces contre des cibles navales.


Le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, avait notamment tiré la sonnette d’alarme en novembre dernier : « Si la Chine attaque Taïwan, elle pourrait neutraliser nos dix porte-avions en moins de vingt minutes. » Autrement dit : les géants des mers américains pourraient être éliminés avant même de riposter.

Chine États-Unis laser arme porte-avions missiles

Crédit : iStock

Le USS Gerald R Ford. Crédits : Andy_Oxley/istock

Une riposte venue du futur : les armes laser

Face à cette menace, la marine américaine n’a qu’une option crédible sur la table : le développement d’armes laser à haute énergie. Ces systèmes, alimentés par les puissants réacteurs nucléaires des nouveaux navires comme le Ford, promettent une défense révolutionnaire. Leur atout majeur ? La vitesse de la lumière.

Contrairement aux missiles traditionnels, qui mettent de précieuses secondes à atteindre leur cible, les lasers frappent instantanément. Ils peuvent suivre et neutraliser un missile hypersonique en pleine course, sans dépendre d’une trajectoire prédéterminée. De plus, leur coût par tir est dérisoire : entre 1 et 10 dollars, contre plusieurs millions pour une interception conventionnelle.


Enfin, un laser ne s’épuise pas. Tant que le navire a de l’énergie, il peut tirer des milliers de fois, sans craindre la rupture de stock.

Des prototypes prometteurs… mais encore insuffisants

La Navy n’en est pas à son coup d’essai. Dès 2014, elle a testé son premier système laser, le LaWS, sur l’USS Ponce. Puis, en 2020, un laser cinq fois plus puissant a été monté sur l’USS Portland. Plus récemment, en 2022, le destroyer USS Preble a été équipé du système HELIOS, un laser de 60 kilowatts intégré au redoutable système de combat AEGIS.

Mais tous ces prototypes partagent une limite commune : ils ne sont pas assez puissants pour stopper un missile hypersonique. Pour atteindre cet objectif, il faudra au minimum 300 kilowatts, voire 1 mégawatt de puissance continue – un seuil que la technologie actuelle ne permet pas encore d’atteindre de façon opérationnelle.


Le pari HELCAP : rattraper le temps

Consciente de l’urgence, la marine américaine a lancé le programme HELCAP (High-Energy Laser Counter ASCM Project). Son but : développer un laser naval capable de neutraliser les missiles de croisière antinavires, dont les missiles hypersoniques sont une version avancée. Il s’agit d’accélérer le développement, l’expérimentation, et l’intégration de cette technologie critique sur les navires existants, en commençant par ceux à propulsion nucléaire comme le Ford.

Mais le calendrier est serré. Selon certains experts, une invasion chinoise de Taïwan pourrait survenir d’ici 2027. Cela laisse moins de trois ans aux États-Unis pour mettre au point, tester et déployer une arme qui, pour l’instant, n’existe qu’en laboratoire.

Retrouver cet article sur Sciencepost
Le premier nouveau type d’intrication quantique depuis 20 ans a été annoncé (et ça pourrait tout changer) Article précédent
Le premier nouveau type d’intrication quantique depuis 20 ans a été annoncé (et ça pourrait tout changer)
En orbite depuis 50 ans, cette sonde vénusienne va retomber sur Terre dans quelques jours… Et personne ne sait où ! Article suivant
En orbite depuis 50 ans, cette sonde vénusienne va retomber sur Terre dans quelques jours… Et personne ne sait où !

Commentaire - 0

Se connecter pour laisser un commentaire