(Agence Ecofin) - Au Kenya, la récolte de thé est fournie à plus de 50 % par les petits exploitants. Alors que le gouvernement veut renforcer la contribution de la filière à l’économie, l’accès aux intrants agricoles pour les producteurs est un véritable défi.
L’Agence kenyane du développement de thé (KTDA) a soumis une requête au Trésor national, pour obtenir une subvention de 1 milliard de shillings (9 millions $) au profit des producteurs. D’après l’organisme, cette enveloppe devrait permettre aux exploitants d’avoir accès aux engrais à un coût de 2 473 shillings pour le sac de 50 kg.
Pour accéder à la même quantité d’engrais auprès de la KTDA, ceux-ci doivent composer actuellement avec un tarif de 3 000 shillings, soit 54 % de plus que l’année dernière. Cette situation est liée au renchérissement des frais d’importation du produit sur le marché international en raison des perturbations logistiques qui ont augmenté le montant du fret ainsi que de la hausse des cours du gaz naturel et du pétrole brut.
L’organisation a acheté 65 000 tonnes d’engrais en août dernier pour un coût total de 29 millions $. Elle compte les distribuer à son réseau de plus de 630 000 producteurs de thé pour application durant la petite saison pluvieuse d’octobre à novembre prochain.
Au Kenya, le thé est la principale culture d’exportation et le second fournisseur de recettes d’exportation agricole après l’horticulture. En 2020, la filière a généré 122 milliards de shillings (1,1 milliard $).
Espoir Olodo
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