(Agence Ecofin) - Au Kenya, le marché des boissons alcoolisées est l’une des principales locomotives de l’agroalimentaire. Si la bière est le segment le plus important, d’autres catégories comme les spiritueux, le vin et les cidres sont en pleine croissance avec l’essor de la classe moyenne.
Au Kenya, le fabricant local de vins et spiritueux Kwal compte investir 4 milliards de shillings (35 millions $) dans l’édification d’une usine de production dans le comté de Kiambu. C’est ce qu’a indiqué Lina Githuka, directrice générale de l’entreprise.
Cette nouvelle unité permettra principalement à la compagnie de fabriquer sur place des marques phares de cidres, de spiritueux et de vins jusqu’ici importées depuis l’Afrique du Sud, terre d’origine de sa société mère Distell qui la détient à hauteur de 55 %. Il s’agit notamment de Savannah Dry, 4th Street et Drostdy-Hof.
Grâce à cette possibilité, la compagnie entend réduire le prix de ses produits écoulés sur le marché et développer ses exportations vers la sous-région est-africaine. Parallèlement, indique Githuka, l’usine servira également à renforcer l’offre de plusieurs marques de boissons déjà proposées localement comme Kibao Vodka, Hunter’s Choice et Viceroy.
Cette annonce de Kwal intervient plus d’un an après le lancement par la compagnie d’une usine dans le parc industriel de Ruiri situé dans la ville de Tatu pour un coût de 4 milliards de shillings. Cette dernière installation est prévue pour être achevée d’ici août prochain.
Ces différents projets devraient aider l’entreprise à améliorer sa présence sur un marché kenyan des spiritueux qui est le 4ème plus important d’Afrique subsaharienne ainsi que sur le segment des vins qui affiche le taux de croissance annuel le plus élevé de ladite région.
Il faut rappeler que Kwal appartient désormais à NewCo, entité formée par la combinaison des activités sud-africaines de Heineken et des activités de Distell que le géant néerlandais a acquises en novembre dernier pour environ 2,5 milliards $.
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