(Agence Ecofin) - La finance verte est encore à une étape embryonnaire sur le continent. Elle rencontre encore des barrières et des réticences auprès des prêteurs traditionnels qui ont parfois besoin de garanties, comme celles allouées par AGF à la Co-operative Bank au Kenya pour débloquer les financements.
La banque kényane, Co-operative Bank, a signé le mercredi 22 septembre, un accord de garantie de portefeuille de prêts de 6,7 millions $ avec le Fonds africain de garantie (AGF) pour accroître le financement des transactions vertes au Kenya. La Banque renforcera ainsi son engagement à financer les micros, petites et moyennes entreprises (MPME) opérant dans le secteur des énergies renouvelables.
@AGF_Group and @Coopbankenya have signed a Loan Portfolio Guarantee agreement amounting to USD 7.5 million to increase #greenfinance in #Kenya
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— AfricanGuaranteeFund (@AGF_Group) September 23, 2021
Selon Jacquelyne Waithaka, directrice des services bancaires aux entreprises et institutions à la Co-operative Bank, le partenariat offre à la Banque une capacité considérable pour financer efficacement les programmes d'énergie solaire.
« Le défi auquel les banques et autres financiers sont confrontés dans le financement de l'énergie solaire concerne le type de titres que les clients offrent en garantie du crédit. Les panneaux solaires et les onduleurs, par exemple, ne sont pas des garanties privilégiées, car ils ne peuvent pas être facilement liquidés en cas de défaut de paiement », a-t-elle déclaré.
En termes de durabilité, selon Mme Waithaka, l'adoption de ce programme entraînera une réduction des émissions de carbone. Franck Adjagba, directeur du développement commercial de l’AGF, estime que les banques au Kenya ont un besoin urgent d'instruments d'atténuation des risques pour soutenir leurs activités de prêt aux PME.
Gwladys Johnson Akinocho
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