Dans un monde où les avancées technologiques semblent se multiplier à un rythme effréné, Kawasaki Heavy Industries a dévoilé une innovation qui pourrait bien redéfinir le transport du futur. Lors de la présentation avant l’Expo Osaka-Kansai 2025, l’entreprise a révélé son dernier concept de robot : Corleo, un cheval robotique propulsé par une pile à hydrogène, conçu pour être monté par des humains. Bien que ce projet en soit encore à un stade conceptuel, les premières images et les informations divulguées ont déjà suscité un vif intérêt dans le monde de la robotique et des technologies de transport.
Un robot à quatre pattes pour de nouveaux horizons
Contrairement à d’autres robots animaliers, comme le célèbre chien Spot de Boston Dynamics, Corleo se distingue par sa structure : un robot quadrupède conçu pour ressembler à un cheval.
Ce choix de conception n’est pas anodin : Kawasaki a voulu créer un robot capable de naviguer sur des terrains variés et d’offrir une nouvelle expérience de transport. Alors que les robots quadrupèdes existants sont généralement destinés à des missions spécifiques, comme la surveillance ou l’exploration, Corleo est pensé pour être utilisé comme moyen de transport personnel. Monté par un humain, il pourrait un jour traverser des paysages accidentés, des montagnes escarpées, ou même des terrains enneigés avec une agilité impressionnante.
Une conception inspirée du cheval
Corleo repose sur une technologie avancée qui imite la mobilité et l’agilité d’un cheval. Avec ses quatre pattes indépendantes, ce robot est conçu pour absorber les chocs lors de ses déplacements, que ce soit à pied, en courant ou en slalomant entre les obstacles. Chaque patte est équipée de sabots fendus en caoutchouc, conçus pour offrir une meilleure adhérence sur des terrains variés, qu’il s’agisse de prairies boueuses, de sols rocailleux ou de chemins enneigés. Un atout majeur pour un véhicule qui pourrait un jour être utilisé dans des régions inaccessibles à d’autres formes de transport.
L’un des aspects les plus impressionnants de la conception de Corleo est sa capacité à être piloté par un humain. Le robot utilise un système d’intelligence artificielle (IA) qui ajuste son équilibre en fonction des mouvements du conducteur, offrant ainsi une expérience immersive, semblable à celle d’un cavalier monté sur un cheval. Kawasaki prévoit même l’installation d’un affichage tête haute pour le pilote, affichant des informations en temps réel telles que la vitesse, le niveau d’hydrogène et l’itinéraire à suivre.
Une propulsion éco-responsable
Corleo ne se contente pas de surprendre par sa forme ; il propose également une solution de transport écologique. Propulsé par une pile à hydrogène, ce robot produit zéro émission. Le système fonctionne en convertissant l’hydrogène en électricité, une réaction qui ne produit que de l’eau comme sous-produit. Cela en fait une alternative propre et durable par rapport aux véhicules à moteur thermique, dont l’impact environnemental est de plus en plus critiqué.
Les piles se rechargent également facilement en ravitaillant le robot en hydrogène gazeux.
Un concept encore en développement
Malheureusement, Corleo n’est pas encore prêt à conquérir le monde. Actuellement, ce projet se trouve au stade conceptuel, et aucun prototype fonctionnel n’a encore été présenté. Une vidéo promotionnelle, montrant Corleo escaladant des falaises, bondissant à travers des forêts et traversant des ruisseaux, a été publiée pour donner un aperçu de ce que pourrait être ce robot dans un futur proche, mais il est important de souligner que ces images sont générées numériquement. Le robot n’est donc pas encore capable de réaliser ces exploits dans la réalité.
Kawasaki n’a pas encore annoncé de date précise pour la commercialisation de son engin. Toutefois, l’entreprise a suggéré que le robot pourrait être lancé d’ici 2050. Ce délai indique que, bien que le concept soit prometteur, beaucoup de travail reste à faire pour finaliser la conception et la production du robot. Les ingénieurs de Kawasaki devront perfectionner la technologie, tester la durabilité des matériaux et s’assurer que Corleo peut réellement fonctionner dans des conditions variées.
