(Agence Ecofin) - La publication, début mars, d’un rapport faisant état des faibles revenus générés par l’exploitation pétrolière au Ghana en une décennie, a entraîné une vague d’appels de la société civile suggérant une gestion plus rigoureuse du secteur pétrolier.
Le régulateur Public Interest and Accountability Committee (PIAC) souhaite un contrôle plus rigoureux des obligations contractuelles acceptées par les compagnies pétrolières internationales, dans le cadre des accords pétroliers signés avec le Ghana. Ceci, dans un contexte où plusieurs compagnies ne respectent pas leurs engagements minimaux.
« Il incombe aux firmes pétrolières internationales actives au Ghana, de se conformer aux termes des accords pétroliers », a déclaré le vice-président du PIAC, Nasir Alfa Mohammed, en appelant le gouvernement à renforcer les mesures de contrôle du niveau de travail attendu de ces sociétés.
Selon le responsable, une telle démarche permettra une meilleure coopération à l’échelle internationale, tout en générant des bénéfices financiers pour les deux parties prenantes.
En 2021, la Petroleum Commission Ghana, une agence de l’Etat chargée, entre autres, de réglementer et de gérer l'utilisation des ressources pétrolières, a résilié les contrats pétroliers de quatre firmes actives dans le pays, pour non-respect des normes minimales convenues.
Des mesures similaires pourraient se multiplier dans le pays. En effet, le PIAC avait publié un rapport en mars, soulignant la faiblesse des recettes tirées de l’exploitation pétrolière, par l’Etat.
Depuis, plusieurs membres de la société civile du Ghana sont montés au créneau pour suggérer une meilleure gestion de la manne pétrolière nationale, à travers la mise en place de « mesures audacieuses ».
Abdel-Latif Boureima
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