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En RDC, l’entrepreneur Jérémie Kazingufu fabrique des emballages biodégradables

En RDC, l’entrepreneur Jérémie Kazingufu fabrique des emballages biodégradables

  • mercredi 13 avril 2022
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(Agence Ecofin) - Face à la pollution causée par le plastique, de nombreux entrepreneurs proposent des solutions alternatives respectueuses de l’environnement. C’est le cas de Jérémie Kazingufu, fondateur de Paper Bags, une entreprise congolaise de fabrication d’emballages en papier.


A Goma, ville du Nord-Kivu dans l’Est de la République démocratique du Congo, l’entreprise Paper Bags s’est spécialisée dans la production d’emballages de papier. Chaque jour, des milliers d'emballages y sont produits, notamment des sacs ordinaires, des sacs publicitaires pour des fins promotionnelles ou encore des objets utilitaires artistiques (boites, caisses, tasse, assiette en papier). La large gamme d’emballages est destinée au grand public et aux entreprises.



C’est en 2017 que Jérémie Kazingufu (photo) a lancé Paper Bags avec pour objectif de lutter contre la pollution de l’environnement. Si au départ l’idée était de proposer une alternative aux sacs plastique à usage unique, il s’est rendu compte que ce matériau pouvait servir à fabriquer d’autres types d’emballages et a décidé de diversifier son offre. Son activité a connu une croissance rapide avec l’interdiction par le gouvernement congolais de l’usage du plastique. L’entreprise, qui au départ avait une capacité de production de 500 pièces par jour, a vu sa demande augmenter, atteignant 22 000 pièces par jour.



Au-delà de proposer aux populations de Goma une alternative au plastique, Paper Bags permet également de protéger l’environnement. Autre particularité, elle recycle des déchets en papier pour fabriquer du carton. L’initiative a été saluée par les autorités locales, et a été récompensée lors du « Challenge Entreprise » organisé par le gouvernement congolais et la Fédération congolaise des entreprises le 9 avril dernier. Le secteur des emballages biodégradables étant encore à ses débuts, cette reconnaissance devrait permettre à l’entrepreneur de développer son activité.



Aïsha Moyouzame


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