(Agence Ecofin) - Après l’échec de sa tentative de rachat de Dana Gas, plus grand producteur privé de gaz au Moyen-Orient, IPR jette son dévolu sur un producteur marginal en Egypte. Un moyen plus efficace de dérouler son plan de développement dans le pays.
En Egypte, la société pétrolière Pharos Energy, anciennement Soco International, a annoncé le 15 septembre la signature d’un accord qui prévoit la cession de ses 55 % de parts dans les concessions d’El Fayum et de North Beni Suef à IPR Energy. La valeur de l’accord est de 155 millions de dollars.
#Pharos is pleased to announce that it has entered into conditional agreements for the #farmout and sale of a 55% working interest and operatorship in the #ElFayum and North Beni Suef Concessions to IPR, a group which has extensive experience in #Egypt. https://t.co/1QrYmhdYnX
— PharosEnergy (@pharosenergy) September 15, 2021
Pharos a produit 3 718 barils équivalents pétrole par jour en Egypte au cours du premier semestre de cette année, contre 5 979 barils équivalents pétrole par jour sur la même période l’année dernière. Mais le potentiel d’amélioration de la production est certain.
Selon les termes de l’accord, Pharos encaissera d’abord 5 millions de dollars. IPR injectera ensuite 38,4 millions de dollars dans ses travaux futurs. Les actifs qui bénéficieront de cet investissement n’ont pas été précisés, mais il est possible qu’ils fassent partie des huit concessions où Pharos a des intérêts dans le pays.
Elles sont logées dans les régions du désert occidental, du delta du Nil, du golfe de Suez et du désert oriental. D’ailleurs, Pharos se prépare pour une campagne de forages de trois puits dès octobre afin d’augmenter sa production.
Par la suite, IPR versera plus de 20 millions de dollars chaque année à Pharos entre 2022 et 2025. Ceci, en fonction des cours du pétrole.
Pharos possède aussi un portefeuille d’exploration au Vietnam et en Israël. L’accord devrait être bouclé au premier trimestre de l’année prochaine.
Olivier de Souza
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