(Agence Ecofin) - Dans le monde, les prix de nombreuses denrées alimentaires de base ont augmenté ces derniers mois sur le marché mondial. Face à cette situation, chaque pays essaie de prendre des mesures.
En Egypte, l’exécutif envisage de négocier un contrat de couverture avec l’entreprise financière américaine Citigroup afin de se protéger contre la hausse des prix mondiaux du blé.
Dans les détails, cette opération qui fonctionne comme une assurance permettra au pays qui est le premier importateur mondial de blé d’acheter la céréale à prix constant pendant la durée de la couverture. De son côté, le groupe financier s’engagera à payer dans l’intervalle, la différence si les cours du blé augmentent au-delà du seuil défini avec les autorités.
Cette démarche devrait permettre au gouvernement de réduire l’impact de la flambée des cours de la céréale sur ses finances alors qu’il subventionne massivement le pain au profit de la population. Il a prévu à cet effet, une enveloppe de 50,6 milliards de livres (3,2 milliards $) en 2021/2022 contre 48 milliards un an plus tôt.
Elle intervient également dans un contexte où l’Autorité générale des approvisionnements en denrées stratégiques (GASC), le principal acheteur de blé du pays compte procéder à des importations entre le 23 novembre et le 3 décembre prochain. En raison des prix élevés, celle-ci a déjà rejeté cette année 4 appels d’offres dont le dernier en date du 12 octobre dernier.
Pour rappel, l’Egypte consomme annuellement environ 20 millions de tonnes de blé, soit l’équivalent de 60 % de ce que consomme toute l’Afrique subsaharienne.
Espoir Olodo
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