(Agence Ecofin) - Alors que les promesses de doses de vaccins par les pays riches tardent à se concrétiser, la Chine se positionne comme une alternative efficace, pour augmenter le nombre de personnes vaccinées contre la covid-19 en Afrique
Une centaine de millions de nouvelles doses de vaccins chinois seront acheminées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans des pays dans le besoin, dont plusieurs en Afrique, apprend-on de diverses sources médiatiques. Ces doses sont constituées des vaccins Sinovac et Sinopharm, crédibilisant davantage une thérapie préventive qui a été au cœur d'importantes controverses.
Cette annonce fait suite à celle de l'initiative Covax qui a indiqué le 6 août, avoir reçu 100 millions $ d'engagements de dons du gouvernement chinois, afin de permettre à au moins 30% de la population des pays les plus pauvres de se faire vacciner, d'ici fin 2023.
L'initiative permet à l'OMS de renforcer son engagement à soutenir les pays faibles dans l'accès aux vaccins, dans un contexte où le produit devient nécessaire pour tout projet de mobilité dans le monde. Jusqu'ici, Covax ne revendique que 215 millions de doses acheminées au profit des pays bénéficiaires.
On est loin des 2,3 milliards de doses espérées. Une faible participation des donateurs est avancée pour expliquer cet échec en perspective. Avec l'apparition d'une deuxième, voire d'une troisième vague, les pays qui avaient pris des engagements se sont montrés plus réservés.
La Chine a une occasion de se positionner une fois de plus en sauveur de l'Afrique, si toutefois, ses vaccins sont acceptés de tous. L'Afrique du Sud, pays le plus touché sur le continent par la covid-19, a ses propres ambitions de production de vaccins. Il n'est pas certain que ses autorités valideront la réception de ce don du partenaire asiatique. D'autres pays comme le Nigeria sont aussi dans un processus analogue.