(Agence Ecofin) - Le gouvernement zimbabwéen annonce la réouverture de son espace aérien et la reprise des vols internationaux dès le début du mois d’octobre. Cette reprise s’explique d’une part par le faible cas de Covid-19 officiellement recensés, globalement, mais aussi et surtout par l’impératif de « sauver l’économie », en particulier le secteur du tourisme, qui a été mis à genoux par la pandémie.
Le Zimbabwe ouvre son espace aérien aux vols internationaux dès le 1er octobre prochain, annonce le gouvernement. Après avoir été fermés depuis le mois de mars (pour cause de confinement, à cause de la pandémie), les trois (03) aéroports du pays vont reprendre du service.
La compagnie nationale Fastjet, commencera ses vols la semaine prochaine ; dans la foulée, Ethiopian Airlines a indiqué qu'elle reprendrait ses liaisons vers les chutes Victoria (site de tourisme majeur dans le pays d’Afrique australe), dès le début du mois prochain. « La réouverture de nos aéroports internationaux s'inscrit dans une approche progressive de l'ouverture de tous les aéroports du pays », a déclaré Le Vice président Costantino Chiwenga. Ces plateformes étant « désormais conformes à la norme Covid-19 et prêts à recevoir des visiteurs ».
Pour Harare, cette ouverture est subséquente au faible nombre de cas engendrés par la pandémie, mais également par l’impératif de reprendre les activités économiques, notamment en sauvant le secteur du tourisme, très durement affecté par la crise et les restrictions que le virus a entraîné avec lui.
Ainsi, « la levée des restrictions de voyage a été motivée par la légèreté des cas Covid-19 dans le pays et la nécessité de relancer l'industrie du tourisme », a poursuivi l’officiel. Il s’agit également « de sauver des emplois et l'économie ».
À ce jour, le Zimbabwe décompte officiellement 7633 cas de Covid-19 (512 cas par million d’hbts), pour 224 décès. Le pays est ainsi loin derrière son grand voisin, l’Afrique du Sud, épicentre de la pandémie sur le Continent, avec plus de 650 000 cas en tout (soit 11 000 cas par million d’hbts), pour près de 16 000 décès.
Ayi Renaud Dosssavi
