(Agence Ecofin) - La Chine annonce de nouvelles restrictions aux voyageurs, en vue de se prémunir contre le coronavirus, notamment européens, alors que ce continent fait face à une "deuxième vague".
Du fait des nouvelles explosions de cas positifs dans certains foyers dans le monde, Pékin a temporairement suspendu l'entrée de ressortissants non-chinois en provenance de Grande-Bretagne, de Belgique et des Philippines. Dans le même temps, le pays asiatique, d'où est partie la pandémie il y a environ un an (en novembre 2019), va également imposer des tests de dépistage stricts aux visiteurs en provenance des USA, de France et d'Allemagne.
Ces nouvelles mesures viennent en contre-pied de l'assouplissement du 28 septembre, lorsque la Chine a autorisé l'entrée de tous les étrangers ayant un permis de séjour valide. Les conditions d'accès au territoire deviennent de nouveau plus plus strictes, pour les voyageurs d'autres destinations étrangères.
En Afrique, le transporteur Ethiopian Airlines en a notamment fait les frais. Ce leader continental, qui assurait des liaisons vers l'Empire du milieu (même quand la Chine était au plus fort de la pandémie, en début d'année) a été suspendu de l'aéroport de Shanghaï, en raison de cas positifs de certains passagers sur sa ligne. La suspension était d'abord provisoire... depuis, elle a été étendue jusqu'au début de l'année prochaine.
Le coût économique de ces nouvelles restrictions chinoises n'est pas encore connu, alors que le secteur aérien, frappé de plein fouet par le virus, a du mal à reprendre son envol.
Ayi Renaud Dossavi
