(Agence Ecofin) - A Abidjan comme dans la plupart des capitales africaines, la nécessité de renouveler les parcs automobiles se fait évidente. Totalement amortis pour la plupart, les véhicules utilisés dans le transport en commun compromettent la sécurité des usagers et la préservation de l’environnement.
Le ministre ivoirien chargé des Transports, Amadou Koné, a annoncé que le volet concernant les « gbakas » (minibus de transport en commun) dans programme gouvernemental de renouvellement du parc automobile national, démarre le 1er décembre.
« Nous mettrons à la disposition des transporteurs d’Abobo et de Yopougon, des véhicules de type minibus produits en Côte d’Ivoire pour commencer le renouvellement des gbakas à Abidjan », a indiqué le ministre.
Le programme initié en 2017 s’est surtout concentré sur les taxis urbains connus sous le nom « Ivoire-Taxis », avec plusieurs centaines de véhicules neufs remis à des entreprises de transport suivant des conditions définies par le Fonds de développement du transport routier (FDTR) qui pilote le projet.
La nouvelle unité de montage de bus inaugurée en janvier dernier, et dont la capacité de production annuelle est estimée 1 000 unités, sera un outil clé dans la mise en œuvre de ce prochain volet. Selon le ministère des Transports, le programme constitue une solution majeure aux problèmes de sécurité dans les transports, notamment l’état vieillissant des véhicules qui est la cause de nombreux accidents et de pollution atmosphérique.