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Congo-Brazzaville : partenariat signé avec le secteur privé pour valoriser les réserves foncières de l’Etat

Congo-Brazzaville : partenariat signé avec le secteur privé pour valoriser les réserves foncières de l’Etat

  • mercredi 22 septembre 2021
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(Agence Ecofin) - En mars 2021, le gouvernement congolais a signé une convention de partenariat avec trois sociétés privées. Elle prévoit une fiscalité dérogatoire devant notamment accompagner le développement d’une agriculture performante. 


Le gouvernement congolais a approuvé le lundi 20 septembre, le projet de loi approuvant la convention de partenariat avec les sociétés Total Nature Based Solutions (TNBS), Congo First Company (CFC) et Forest Neutral Congo (FNC) pour la mise en valeur de la réserve foncière de l’Etat située au lieu-dit Léfini dans le département des Plateaux. Ce projet de loi a été présenté en Conseil des ministres par Rosalie Matondo (photo), ministre congolaise de l’Economie forestière.


TNBS, filiale du groupe Total Energies, veut investir un montant total de 250 millions d’euros, soit 150 milliards de francs CFA, dans un projet visant la création d’un puits de carbone sur 40 000 hectares dans la réserve foncière de Léfini. Cet investissement permettra de valoriser à terme les crédits carbone qui seront générés dans ladite réserve. En outre, le projet va générer 1000 emplois directs et contribuer au développement local.


A part ses politiques nationales de lutte contre les changements climatiques, le Congo a ratifié un certain nombre d’instruments permettant d’articuler sa contribution à la riposte globale contre les effets du dérèglement climatique : la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, le Protocole de Kyoto et l’Accord de Paris sur le climat. Il a adhéré en 2008 au processus REDD+.


En outre, le Programme national d’afforestation et de reboisement (Pronar) vise la mise en terre d’un million d’hectares de plantations forestières et agroforestières, dont 700 000 hectares à réaliser par les industriels privés présents dans le pays. Le gouvernement a également adopté deux projets de décret portant déclassement de trois réserves foncières de l’Etat.


Le premier porte sur le déclassement d’une réserve foncière située au lieu-dit « village Kibouba », dans le district de Loudima, département de la Bouenza. Le second porte quant à lui, sur le déclassement de deux réserves foncières situées aux lieux-dits Elendjo et Minguelakoum, dans le district de Souanké, département de la Sangha.


S’il y a un vrai potentiel en Afrique, en ce qui concerne la mise en valeur des terres pour augmenter la production agricole, entre autres, les investisseurs se heurtent au problème de la complexité des gouvernances foncières. Ce qui crée de nombreuses incertitudes. En Algérie, par exemple, le nouveau plan d’action du gouvernement prévoit une réforme du système de gestion du foncier destiné à l'investissement, afin notamment de faciliter aux investisseurs l’obtention des assiettes foncières nécessaires pour la réalisation des projets.


Isaac K. Kassouwi (stagiaire)


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