(Agence Ecofin) - Face à l’absence d’offres concurrentielles et la baisse de qualité des services de beaucoup d’entreprises publiques en Afrique, l’option d’une privatisation est souvent prise par les gouvernements. Mais les implications de ce choix ne sont pas toujours positives.
Le gouvernement du Cap-Vert a pris la résolution, lors du Conseil des ministres de la semaine dernière, de privatiser d’ici 2026 9 entreprises publiques dont 4 du secteur des transports. Il s’agit d’une liste actualisée qui restreint le nombre d’entreprises publiques concernées par le programme initial de 2017, portant sur un total de 23 entreprises.
Les entreprises des transports incluses dans la nouvelle liste sont les chantiers navals de Cabnave, spécialisé dans la réparation de navires, CV Handling qui fournit des services d’escale dans les aéroports et aérodromes du pays, la compagnie aérienne nationale TACV, privatisée en 2019 et renationalisée en 2021, et Enapor, l’autorité portuaire.
Selon le gouvernement, l’attribution de l’exploitation de ces entités à des opérateurs privés permettra « de réduire la dépendance de l’État vis-à-vis des entreprises du secteur public, de réduire la dette publique et le risque budgétaire, ainsi que de promouvoir le développement de l’économie, la compétitivité, l’emploi, l’exportation et la croissance ».
L’aboutissement du processus devrait surtout aider à la survie de ces entités, améliorer la qualité de leurs services et les rendre compétitives.