(Agence Ecofin) - Dans le pipe depuis 2015, le projet de port sec à Ngaoundéré fait l’objet de discussions entre le Cameroun et le Tchad, ce dernier ayant de gros intérêts à sa mise en œuvre. Côté Cameroun, on pense investir 1,4 milliard FCFA.
Les travaux du projet de port sec de Ngaoundéré (région de l’Adamaoua) pourraient coûter 1,4 milliard FCFA selon le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe. D’après le membre du gouvernement qui s’exprimait vendredi 1er avril à la représentation nationale, cette enveloppe sera puisée dans le Budget d’investissement public du ministère de l’Économie, « pour l’exercice 2022 et suivant ».
Le ministre en a profité pour faire une mise au point : le gouvernement n’a en ce moment que 2 projets de ports secs, un à Ngaoundéré et un autre à Garoua. C’est le premier qui est en ce moment à l’étude, et une aire de plus de 200 hectares a déjà été acquise dans cette grande ville du septentrion.
Il a démenti les rumeurs faisant état de la construction d’un port sec à Obala, à une trentaine de km au nord de Yaoundé, ou encore à Nomayos, à l’entrée Est de la capitale. Il s’agit plutôt, apprend-on, de bases logistiques pour de grands projets d’infrastructure.
Selon le ministre, le gouvernement planche sur le projet de port sec à Ngaoundéré depuis 2015, et le dossier fait l’objet de concertations entre les autorités camerounaises et tchadiennes. Le Tchad est en effet très dépendant du port de Douala pour ses importations et ses exportations, et un port sec à Ngaoundéré serait une plateforme importante pour le transit des marchandises.
L.A. (Investir au Cameroun)