(Agence Ecofin) - En avril 2020, un nouveau réseau social basée sur la conversation audio a vu le jour avec le lancement de Clubhouse. Le succès immédiat qu’il a rencontré a incité les géants du Web comme Facebook et Twitter à intégrer des fonctionnalités analogues à leurs plateformes.
Le groupe nigérian Brooksrock Media a annoncé ce weekend le lancement prochain de Gisthouse, sa nouvelle plateforme de réseau social basée sur les conversations audio et qui est entièrement panafricaine, qui veut révolutionner la façon dont les Africains interagissent avec les réseaux sociaux. Financé par des groupes d’investisseurs composés d’Africains et d’Européens, Gisthouse sera disponible en version démo le 1er octobre et en version bêta le 15 octobre.
D’après le communiqué de Brooksrock Media, Gisthouse est basé sur un concept similaire à celui de Clubhouse, Twitter Spaces ou encore Green Room. Néanmoins, il intègre une dizaine d’innovations qui font défaut aux premières plateformes de ce genre et qui font l’objet des réclamations des utilisateurs. Gisthouse permettra aux gens du monde entier de se réunir pour parler, écouter et interagir les uns avec les autres en temps réel. Les particuliers, les marques et les entreprises pourront également faire des affaires sur l'application, être payées sur l'application et promouvoir leurs produits et services, le tout en format audio.
Pour Samuel Olatunji (photo), directeur des médias et de la communication chez Brooksrock Media, « Gisthouse va révolutionner la façon dont nous interagissons sur les médias sociaux et elle est vraiment africaine. Gisthouse est une application de réseau social basée sur l'audio qui permet aux gens de se connecter et de discuter. Elle sera différente et pleine d'énergie, avec tous les éléments qui ont fait des Africains ce qu'ils sont ».
Par cette nouvelle initiative, Brooksrock Media espère positionner l’Afrique en amont de la révolution qui se prépare dans le secteur des réseaux sociaux de conversation audio, considéré comme l’avenir du secteur. « Il est grand temps que les Africains se mettent à lancer des réseaux sociaux au lieu de se lancer massivement sur des plateformes créées par des étrangers », a déclaré M. Olatunji.
Isaac K. Kassouwi (stagiaire)A
