(Agence Ecofin) - La mine Motheo, actuellement en construction au Botswana, peut livrer annuellement plus de 300 000 tonnes de cuivre sur 12,5 ans, sur la base d’une usine de traitement de 3,2 millions de tonnes par an. Avec les ressources du gisement satellite A4, Sandfire entend améliorer ces estimations.
La compagnie minière australienne Sandfire Resources a publié le 22 septembre une première déclaration de réserve de minerai probable pour le gisement A4, situé à 8 km de sa mine de cuivre Motheo, actuellement en construction au Botswana. Selon le document, A4 héberge 9,7 millions de tonnes de minerai titrant 1,2 % de cuivre et 18 g/t d’argent, soit 114 000 tonnes de cuivre métal et 5,7 millions d’onces d’argent.
$SFR @SandfireResLtd Sandfire Resources Ltd
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— Murdock Creative ?? (@CreativeMurdock) September 21, 2021
Pour intégrer cette ressource au projet Motheo, Sandfire a réalisé une étude de préfaisabilité pour le gisement A4 dont les conclusions indiquent que la compagnie peut porter la capacité annuelle de traitement de Motheo à 5,2 millions de tonnes, contre 3,2 millions dans l’étude de faisabilité initiale. Pour cela, il faudrait consacrer 71 millions $ aux travaux, ce qui porte le capital initial de développement de Motheo à 366 millions $.
Dans le cas d’une exploitation minière à 5,2 millions de tonnes par an, la durée de vie de Motheo passe de 12,5 à 10,5 ans. Les revenus estimés devraient en revanche augmenter de 47 % pour atteindre 3,6 milliards $. Notons qu’une étude de faisabilité, lancée pour affiner ces estimations et combiner au mieux les données disponibles sur les deux actifs, est attendue pour le troisième trimestre 2022.
Pour rappel, la mine actuellement en construction peut livrer annuellement plus de 300 000 tonnes de cuivre par an, une capacité qui va augmenter avec l’intégration des ressources du gisement A4. Les revenus attendus devraient aider le Botswana à poursuivre la diversification de ses sources de recettes publiques.
Emiliano Tossou
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