(Agence Ecofin) - De Beers extrait 70 % de ses diamants au Botswana. L’entreprise y achemine aussi la production de l’ensemble de ses opérations au Canada, en Afrique du Sud et en Namibie, afin d’organiser chaque année 10 sessions de vente aux enchères dans la capitale Gaborone.
Le géant sud-africain du diamant De Beers, filiale de la holding britannique Anglo American, a annoncé le mercredi 16 novembre ses résultats préliminaires pour le neuvième cycle de ventes de pierres précieuses de l’année. Le chiffre d’affaires pour cette session s’établit à 450 millions de dollars, contre 508 millions pour le cycle précédent, soit une baisse de 11 %.
Cependant, les revenus générés ont augmenté légèrement par rapport à la même période l’année dernière, où la compagnie avait récolté 438 millions de dollars. Il faut dire que cette période de l’année est traditionnellement marquée par une baisse de la demande à cause de la fête de Diwali en Inde qui entraine la fermeture des ateliers de polissage.
« Nous avons constaté une bonne demande pour nos diamants bruts au cours du cycle 9, les ventes reflétant ce qui est traditionnellement une période plus calme pour le secteur intermédiaire du diamant, avant la réouverture des usines de polissage en Inde après les vacances de Diwali », confirme Bruce Cleaver, PDG de la compagnie.