(Agence Ecofin) - Depuis juin 2021, d’éminents acteurs du domaine de la santé en Afrique travaillent de concert avec l’OMS, pour monter un centre de transfert de technologie sur le continent. Ils veulent par-là se donner les moyens de fabriquer localement des vaccins à ARNm pour faire face aux défis sanitaires des prochaines années.
Un centre de transfert de technologie en Afrique du Sud pour la mise au point locale de vaccins à ARN messager, c’est le projet sur lequel planche depuis quelques mois un consortium d’institutions de santé et de sociétés de biotechnologie, en collaboration avec l’OMS et l’initiative COVAX. L’objectif est, dans un premier temps, de fournir au pays le plus touché du continent africain, la possibilité d’une réponse rapide à la pandémie de Coronavirus.
Big Pharma;
Please put people's lives over making profits, Surport the MRNA Hub in Africa and other third world countries.#BigPharma @GlblCtzn @UN @WHOUganda pic.twitter.com/QmMqBD6Taz
— SSOZI GEORGE WILLIAMS (@SsoziWilliam) September 19, 2021
Le centre entièrement équipé formera ensuite les fabricants d’Afrique aux techniques de conception, tandis que les partenaires de l’OMS assureront le contrôle qualité et la délivrance des licences requises. Le Président Ramaphosa a salué « une avancée majeure dans l’effort international pour renforcer les capacités de développement et de production de vaccins qui mettront l'Afrique sur la voie de l'autodétermination ».
doctorsoumya: RT @NoticiasONU: El presidente de Sudáfrica, @CyrilRamaphosa , califica de "histórica" la creación del primer centro de transferencia de tecnología de ARNm para vacunas de #COVID19, que estará situado en su país. pic.twitter.com/NPZ5R5ZH2r
— One Health, India (@One_Health_In) June 21, 2021
Pour le Dr Dicky Akanmori, Conseiller régional de l’OMS, l’objectif à long terme est de permettre au continent qui importe toujours la grande majorité de ses vaccins (Ebola, Lassa, Marburg, etc.), d’atteindre l’autosuffisance en la matière. S’il ignore à quel moment le centre sera opérationnel, il affirme que le cycle de formation prendra au minimum un semestre.
Parmi les organisations déjà impliquées, il y a Afrigen Biologics & Vaccines, l’Institut Biovac, le Conseil sud-africain de recherche médicale et le CDC Afrique. A terme, un second centre de transfert technologique sera ouvert ailleurs en Afrique.
Feriol Bewa