(Agence Ecofin) - Le gouvernement béninois a entamé plusieurs initiatives dans le cadre de son programme de réformes de l’enseignement supérieur. Pour sa mise en œuvre, il va créer un organe chargé de contrôler la qualité des formations et la compétence des enseignants.
Le gouvernement du Bénin vient de décider de la création de l’Organe national de contrôle et d’éthique dans l’enseignement supérieur, peut-on lire dans le communiqué final du Conseil des ministres du mercredi 22 juin.
L’organe aura pour mission « de faire respecter les normes prescrites en matière d’éducation dans les établissements d’enseignement supérieur aussi bien publics que privés, et de garantir le respect de la déontologie et l’éthique dans l’exercice de la profession d’enseignant du supérieur », renseigne le communiqué.
La décision de création de cet organe avait été débattue plus tôt, lors d’une concertation entre le gouvernement et les enseignants du supérieur. A cette rencontre dont a pris part le président Patrice Talon, plusieurs autres initiatives à l’instar de la création d’un cadre de prise en charge du statut de l’enseignant et de l’amélioration de la qualité des formations ont été à l'ordre du jour.
Le Conseil n’a pas donné de précisions sur la date de démarrage de l’organe ni sa composition. Cependant, l’on sait que dans son fonctionnement, il va jouer un rôle dans la prise en charge des enseignants et aspirants. Tous les trois ans, l’organe soumettra les enseignants à une évaluation pédagogique. Les conclusions de ces évaluations seront soumises au ministère de l’Enseignement supérieur et pris en compte dans les dossiers de promotion des enseignants.
Concernant les aspirants à l’enseignement supérieur, l’organe sera chargé de superviser la conception, la gestion et le contrôle d’un fichier national utile pour les recrutements.
L’actualisation des curriculums, des techniques et méthodes d’enseignement et de formation par des missions d’expertise sont aussi des compétences de l’organe.
Vanessa Ngono Atangana