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Après le Sénégal, le Congo prépare son cadre juridique spécifique aux start-up

Après le Sénégal, le Congo prépare son cadre juridique spécifique aux start-up

  • mardi 8 mars 2022
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Trouver un statut à la startup, est devenu un objectif prioritaire de plusieurs pays africains. Le Sénégal en exemple, a déjà sa loi sur la startup Act. Pour accélérer sa croissance économique, le Congo a décidé de mettre en place un cadre juridique spécifique aux start-up









Le projet de loi portant cadre juridique spécifique aux start-up a été approuvé par le Conseil des ministres le mercredi 2 mars et transmis au Parlement. Il avait été soumis pour examen par Léon Juste Ibombo (photo), le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique.





Une fois adopté par les députés, le texte de loi contribuera à la mise en œuvre de diverses mesures administratives, financières, fiscales, etc. qui favoriseront le développement du tech entrepreneuriat dans le pays.





Selon Léon Juste Ibombo « l’absence d’un cadre juridique spécifique aux acteurs de l’industrie numérique, le manque de financements adaptés, les difficultés d’accès à la commande publique et l’absence d’une stratégie de promotion de l’innovation qui justifie la proposition d’un environnement propice au développement de ces jeunes entreprises ».





Dans la loi, il est prévu un label de qualité « start-up ». Il ne sera délivré qu’aux jeunes entreprises qui auront rempli certaines conditions.





L’attention particulière que le gouvernement du Congo a décidé d’accorder à son industrie start-up fait suite au grand intérêt financier que ce secteur suscite déjà auprès des investisseurs en Afrique.





Les start-up africaines, qui n’avaient réussi à lever que 277 millions $ de fonds  en 2015, ont atteint la somme de 5,2 milliards $ en 2021. La fintech, l’e-logistique, l’e-commerce, l’e-santé, ont gagné en valeur avec la Covid-19. La transformation numérique s’étant accélérée sur le continent, le gouvernement congolais souhaite permettre aux innovateurs locaux de bénéficier aussi des opportunités d’affaires qui se multiplient.





Dans son rapport « 2021 AFRICA TECH VENTURE CAPITAL», Partech révèle que les start-up congolaises ont réussi à lever un million $ auprès de fonds d’investissement et autres entreprises de capital-risque en 2021. Le Sénégal, qui jouit d’une loi sur les start-up depuis le 28 décembre 2019, a vu le volume de fonds levé par ses start-up atteindre 353 millions $ en 2021. Il était de 6,50 millions $ en 2016 selon Partech rapporte le site Wearetech.





Avec un écosystème favorable à l’éclosion des start-up, le Congo pourra davantage s’enrichir de tech innovateurs et entrepreneurs à même de l’accompagner dans sa transformation numérique avec des solutions locales adaptées à ses réalités. Une industrie locale dynamique qui favorisera la création d’emplois pour sa population jeune et de la richesse pour le pays.











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