(Agence Ecofin) - En parallèle de ses grands projets d’énergies renouvelables, tel que le projet de déploiement de 1 GW de capacité solaire photovoltaïque, l’Algérie assure sa transition énergétique à travers des coopérations entre ses administrations.
Le mardi 12 avril, à Alger, le Commissariat aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (Cerefe) et le Bureau national d’études pour le développement rural (Bneder) ont signé une convention qui porte sur la coopération technique relative aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique pour le développement rural durable.
Dans un communiqué publié par le Cerefe, on lit : « la signature de cette convient s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action du gouvernement visant le renforcement de la sécurité alimentaire du pays et l’encouragement de l’utilisation des énergies renouvelables dans les secteurs stratégiques tels que celui de l’agriculture, notamment dans les zones sahariennes et montagneuses et celles situées loin du réseau électrique ».
Cette convention de coopération, selon le communiqué, « portera essentiellement sur des thèmes variés tels que l’élaboration des études visant la promotion de l’utilisation des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique dans les activités agricoles, pastorales et d’élevage, la promotion et vulgarisation des usages et applications des ressources renouvelables dans l’agriculture, l’élaboration de cartographies nationales permettant de superposer les besoins énergétiques des activités agricoles avec les gisements en énergies renouvelables, entre autres ».
Cette initiative entre aussi dans le cadre du programme actualisé des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. L’Algérie compte installer une puissance d’origine renouvelable de l’ordre de 22 000 MW pour son marché national et réaliser des économies d’énergies, de l’ordre de 63 millions de tonnes d’équivalent pétrole (TEP), pour l’ensemble de ses secteurs économiques, à l’horizon 2030.
Abdoullah Diop