(Agence Ecofin) - L’Afrique du Sud compte de plus en plus sur le GNL alors que le pays traverse une crise énergétique inédite et que des efforts sont mis en œuvre pour réduire les émissions des centrales à charbon qui fournissent la majorité de l’électricité du pays.
En Afrique du Sud, Transnet, qui exploite les réseaux de gazoducs publics, vient d’annoncer qu’elle envisage de lancer un appel d’offres international dans les semaines à venir, à l’endroit des contractants spécialisés dans la réalisation de terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL).
Ceci s’inscrit dans la droite ligne de son projet visant à doter le port de Richards Bay d’un terminal d’importation du combustible liquide. Initialement prévu pour entrer en service en 2024, le terminal devrait, selon le nouveau calendrier, être opérationnel en 2026.
« Nous accélérons la mise en œuvre de ce projet pour répondre aux besoins énergétiques du pays et s’assurer qu’il fournit l’énergie de transition nécessaire à la décarbonisation de l’Afrique du Sud », a déclaré le capitaine Dennis Mqadi, directeur du port de Richards Bay, dans un communiqué.
Environ 19 entreprises, y compris les principaux développeurs et opérateurs d’infrastructures gazières en Amérique, en Asie, en Europe et au Moyen-Orient, ont exprimé leur intérêt à postuler lorsque la demande d’information, la première étape d’un processus d’appel d’offres, a été lancée début février.
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