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Afrique du Sud : Transnet et la Prasa toujours confrontés au vandalisme des infrastructures ferroviaires

Afrique du Sud : Transnet et la Prasa toujours confrontés au vandalisme des infrastructures ferroviaires

  • vendredi 10 juin 2022
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(Agence Ecofin) - En Afrique du Sud, les investissements pouvant servir à l’extension ou la modernisation du réseau ferroviaire continuent plutôt d'être orientés vers le remplacement des rails et autres infrastructures vandalisées, le phénomène empêchant la continuité des services ferroviaires. 


La Passenger Rail Agency of South Africa (PRASA) en charge du transport de voyageurs et Transnet Freight Rail, l’opérateur du fret ferroviaire ont fait savoir que les deux entités étatiques consacrent un budget annuel d’au moins 1 milliard de rands (64,5 millions $) pour sécuriser ou renouveler les infrastructures ferroviaires face au phénomène du vandalisme.


 Devant le parlement sud-africain, mercredi 8 juin dernier, David Mphelo, PDG de Prasa a indiqué que sa société investit annuellement 1 milliard de rands pour protéger son infrastructure alors que du côté de Transnet, les dépenses de cette nature vont au-delà du milliard de rands selon Portia Derby, PDG de Transnet. 


La responsable de Transnet a révélé que durant l’exercice en cours, Transnet a déjà perdu 1 500 km de câbles alimentant les trains électriques. Rien que pour 2022, la société a déjà dépensé 1,5 milliard (96,7 millions $) de rands en matière de sécurité, a-t-elle dévoilé. 


En Afrique du Sud l’exploitation normale du réseau ferroviaire est constamment confrontée à de nombreuses perturbations comme entre autres l’occupation anarchique du périmètre des rails où s’installent des habitations, des commerces, etc. À cela s’ajoute le vandalisme des infrastructures caractérisé par le démantèlement des rails commercialisés sur des marchés noirs de ferrailles, ainsi que la scission des câbles permettant d’alimenter les trains électriques. Selon Portia Derby, la vente du cuivre issu des câbles est devenue « une activité lucrative », le kilogramme de cuivre pouvant se commercialiser à 2 000 rands. 


Pour certains analystes, la persistance du phénomène est attribuable aux politiques de sécurisation peu efficaces mises en place par les 2 opérateurs qui devraient associer davantage leurs stratégies de surveillance et protection du réseau à l’utilisation de dispositifs technologiques tels que les drones. 


Henoc Dossa


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