(Agence Ecofin) - A peine relevé des grandes inondations de mars derniers, de nouveaux problèmes, cette fois-ci internes, menacent de paralyser le secteur des transports maritime et ferroviaire en Afrique du Sud.
Après le rejet de la première offre d’augmentation salariale, Transnet décide de doubler sa proposition pour éviter la paralysie des activités portuaires et ferroviaires annoncée par le Syndicat national des transports unis (UNTU). Ce dernier menace d’aller en grève à partir du 6 octobre 2022.
La société publique en charge de la gestion des ports, chemins de fer et pipelines d’Afrique du Sud se dit prête à accorder une augmentation sur salaire de 3% aux travailleurs, couplée à un paiement unique avant impôt de 10 000 rands (560 $) à verser à la fin de l'exercice financier en mars, contre 1,5% plus 7 600 rands proposés antérieurement.
L'offre révisée demeure inférieure au 13,5% revendiqués par les travailleurs qui justifient leur décision par l’effritement continu de leur pouvoir d’achat face à la persistance de l’inflation. Le taux annuel de cette dernière est actuellement de 7,6% d’après les statistiques officielles sud-africaines.
Au-delà de l’impact sur les branches de transport concernées, l’industrie de l’extraction minière, l’une des principales sources de revenus du pays, pourrait aussi recevoir un coup, d’autant plus que la majeure partie des exportations de minerais sud-africains (charbon, fer, chrome et manganèse) partent des ports via les chemins de fer.
Henoc Dossa