(Agence Ecofin) - Lors de la récente conférence TICAD 8, le président de la BAD a déclaré que « les entreprises japonaises devraient investir davantage en Afrique », en rajoutant que « les ressources énergétiques renouvelables de l’Afrique offrent d’énormes opportunités pour ces dernières. »
La société sud-africaine, Sasol a signé un protocole d’accord avec le japonais Itochu Corporation, pour étudier et développer conjointement le marché et la chaîne d’approvisionnement de l’ammoniac vert en Afrique du Sud, en mettant l’accent sur son utilisation comme combustible de soute et pour la production d’électricité.
Selon le communiqué publié par Sasol, au-delà du développement du marché de l’ammoniac, la coopération entre les deux parties pourrait concerner des projets axés sur l’exportation d’ammoniac vert, le tout grâce à un soutien financier du Japon.
« Sasol est ravi de la collaboration avec Itochu pour libérer le potentiel important de l’Afrique du Sud en tant que producteur à grande échelle d’hydrogène vert et d’ammoniac. Cela marque une autre étape importante dans notre ambition de mener la transition énergétique en Afrique du Sud par la décarbonisation, tout en stimulant le développement industriel. », a déclaré la vice-présidente exécutive de Sasol, Priscillah Mabelane.
Le protocole d’accord a été signé lors de la conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 8) qui s’est tenue en Tunisie récemment, en présence de la banque japonaise MUFG Bank Ltd, leader du marché des solutions de financement durables, précise le communiqué.
Il s’agit en effet de l’un des nombreux accords signés dans le cadre de cette conférence à laquelle vingt présidents africains ont pris part. En effet, selon le président de la BAD, M. Akinwumi Adesina, le continent offre des opportunités d’investissement et un rendement parmi les plus élevés au monde, notamment dans le domaine de l’énergie.
Abdoullah Diop
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