(Agence Ecofin) - En octobre 2020, l’Afrique du Sud a publié sa feuille de route pour tirer profit de la quatrième révolution industrielle. Alors que le plan se met en œuvre, il pourrait être fragilisé par un déficit de compétences. A cet effet, de nouveaux cursus seront introduits dans les universités.
L'autorité sud-africaine chargée de l'éducation et de la formation (MICT SETA) a élaboré une liste de 11 qualifications nécessaires pour développer les compétences informatiques dans le pays. L’institution a passé un partenariat avec les établissements d'enseignement supérieur pour faire figurer ces qualifications dans leurs offres de formation.
La liste comprend : l'Intelligence artificielle, le cloud, la cybersécurité, la science des données, la créativité, la pratique du design thinking, l'internet des objets, l'automatisation du traitement robotique, l'automatisation de l'ingénierie de la qualité, le développement de systèmes, et les déchets électroniques.
« Nous espérons qu'avec ces 11 qualifications, nous allons combler la pénurie actuelle de main-d'œuvre qualifiée dans les secteurs des TIC et du numérique et, en fin de compte, augmenter le taux d'emploi et l'esprit d'entreprise en Afrique du Sud », a déclaré Matome Madibana, directeur général par intérim de MICT SETA.
Pour la structure, ces qualifications aideront à combler le déficit en compétences informatiques. D'après l’agence Xpatweb, un spécialiste de l'expatriation et de la mobilité, en 2020, 19% des grandes entreprises ont avoué avoir du mal à trouver une main-d’œuvre qualifiée dans le domaine des TIC. Ce qui pourrait porter préjudice aux ambitions du pays qui est en train de mettre en œuvre un plan pour tirer profit de la quatrième révolution industrielle, tel qu’annoncé en 2020.
Pour l'heure, le plan d'enseignement de ces compétences n'a pas encore été publié. Cependant, l'on sait qu'elles permettront aux étudiants d'accroître leur employabilité et aux professionnels de faire face aux effets perturbateurs des nouvelles technologies.
Avant d’être effectifs dans les universités, les sujets seront soumis à la South African Qualifications Association pour validation, approbation et enregistrement dans le domaine public.
Vanessa Ngono Atangana
Lire aussi: