(Agence Ecofin) - Les militants écologistes font pression sur les banques pour qu’elles contribuent à atteindre les objectifs climatiques et encouragent le développement des énergies renouvelables.
FirstRand, la plus grande banque d’Afrique en termes de valeur boursière, a décidé d’arrêter immédiatement le financement de nouvelles centrales à charbon. D’ici les cinq prochaines années, elle prévoit également de stopper le financement des nouveaux projets d’exploitation du combustible.
Elle rejoint ainsi son homologue la Nedbank qui a arrêté plus tôt le financement du charbon sous la pression des investisseurs et des activistes. La banque basée à Johannesburg, en Afrique du Sud, ambitionne d’atteindre le zéro net émission carbone d’ici 2050. Pour y parvenir, elle réduit son exposition à court et moyen terme au charbon.
Cette stratégie tient également compte de la politique nationale de sortie du charbon que le pays s’attèle à élaborer avec l’appui de ses partenaires. « La trajectoire suppose la fin du charbon comme principale source d’énergie de l’Afrique du Sud entre 2042 et 2049 », indique la banque.
Une étude montre que le financement de projets de centrales électriques au charbon en Afrique et en Asie met en péril les efforts pour fournir un accès universel à l’électricité et à lutter contre le changement climatique. L’étude publiée le 16 septembre par Sustainable Energy for All (SEforALL) et Climate Policy Initiative (CPI) révèle que les investisseurs continuent de financer des projets de centrales électriques au charbon en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne.
Pourtant, non seulement le financement de l’énergie au charbon entrave les efforts mondiaux visant à réduire les émissions de carbone et à atteindre des émissions nettes nulles d’ici 2050, mais il comporte également des risques socio-économiques substantiels pour les pays qui accueillent ces projets.
Gwladys Johnson Akinocho
Lire aussi:
