Un mois après la perquisition au siège de son groupe parisien dans le cadre d’une enquête sur les conditions d'octroi des concessions des ports de Conakry et de Lomé, la presse française révèle le chiffre d’affaires du groupe industriel Bolloré en Guinée.
En mars 2011, le président Alpha Condé, trois mois après son élection, a effectivement rompu la convention de concession du terminal à conteneurs du port de Conakry, octroyée en 2008 pour 25 ans à GETMA, filiale du groupe français Necotrans, spécialisé dans la logistique portuaire en Afrique, au profit de son « ami » Bolloré.
Depuis, une bataille judiciaire est engagée par Necotrans en France et une longue procédure arbitrale pour déterminer les conditions d'octroi de concession du port de Conakry.
Curieusement, malgré la poursuite de cette bataille judiciaire, le journal satirique français rapporte que le groupe Bolloré, qui contrôle le terminal de conteneurs de Conakry, amasserait un chiffre d’affaires qui pourrait atteindre près de 40 millions d’euros.
Ce montant, écrit-il, est constitué à parts presque égales par les armateurs, qui livrent ces caissons métalliques et par les destinataires, qui les ont commandées. Les uns et les autres paient l’entreposage, la conservation, le traçage et le gardiennage.
