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Selon des chercheurs, il existe un risque de contamination virale d’origine extraterrestre

Selon des chercheurs, il existe un risque de contamination virale d’origine extraterrestre

  • mardi 30 novembre 2021
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L’humanité sera-t-elle prête si le prochain virus engendrant une pandémie est d’origine extraterrestre ? La question peut paraître étonnante, mais des chercheurs de plusieurs pays estiment que le risque existe bel et bien, même s’il est faible.


L’homme contamine, quid de l’inverse ?


Selon une publication dans la revue BioScience du 17 novembre 2021, une contamination sur Terre par un virus extraterrestre serait possible. Pour les auteurs du papier, il est impossible de parler de risque zéro, bien que ce même risque soit faible. Toutefois, il pourrait augmenter avec les futurs voyages spatiaux. Quatre chercheurs s’accordent sur cette théorie : Anthony Ricciardi (Université McGill, Canada), Phillip Cassey (Université d’Adélaïde, Australie), Stefan Leuko (Institut de médecine aérospatiale de Cologne, Allemagne) et Andrew P Woolnough (Université de Melbourne, Australie).







Plutôt surprenante, l’hypothèse en question s’intéresse à une question se trouvant à l’opposé de ce qui préoccupe actuellement les agences spatiales. En effet, la NASA, l’ESA et consort s’inquiètent généralement plutôt d’une contamination humaine des futures contrées explorées telles que Mars. Par ailleurs, il faut savoir que par le passé, des champignons ont été découverts dans des chambres stériles de la NASA. Des bactéries ont également survécu trois années à l’extérieur de la Station Spatiale internationale (ISS).


Rappelons également qu’en 2019, l’humanité avait introduit la vie sur la Lune avec l’écrasement de la sonde israélienne Beresheet (voir ci-après) Or, celle-ci contenait des tardigrades, organismes aujourd’hui célèbres pour leur incroyable résistance à diverses conditions extrêmes.


sonde Beresheet
Crédits : NASA Solar System Exploration

Un risque qu’il faudrait prendre en compte


Les chercheurs estiment que rapporter sur Terre un virus de la Lune, de Jupiter ou d’ailleurs est très faible. De plus, rappelons que juste qu’à aujourd’hui, l’humain n’a pas encore découvert de quelconques formes de vie réelles en dehors de notre planète. Néanmoins, les scientifiques pensent que les bactéries que les astronautes embarquent avec eux lors de leurs missions pourraient subir des transformations avant leur retour sur Terre. Le biologiste Anthony Ricciardi assure donc qu’il faudrait prendre en compte ce type de risques en revisitant et en étendant les protocoles actuels. Autrement dit, ces mêmes protocoles seraient insuffisants ou pas complètement adaptés à l’imminente conquête humaine du Système solaire.


S’il qualifie cette hypothèse comme étant « hautement improbable », il estime surtout qu’elle serait inacceptable. Concrètement, il faudrait donc réfléchir pour mettre au point de nouvelles stratégies de détection et d’éradication d’éventuelles menaces pathogènes. Afin d’y parvenir, mieux comprendre le comportement des espèces invasives et les moyens d’y remédier semble être une bonne piste.



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