(Agence Ecofin) - Les routes transafricaines se dessinent progressivement avec la réalisation de plusieurs sections clés au niveau de certains États. À terme, le raccordement de l’ensemble des régions du continent renforcera la connectivité, essentielle pour l’intégration économique.
Plusieurs chefs d’État d'Afrique de l’Est, notamment du Kenya, de la Somalie, de l’Ouganda, de la Tanzanie et du Burundi, ont pris part il y a une semaine à la mise en service officielle du contournement d’Arusha, une route qui relie le nord de la Tanzanie à la ville kényane de Nairobi.
Longue de 42,4 km, cette route cofinancée par la Banque africaine de développement (BAD) à hauteur de 25,6 milliards de shillings (217 millions $), est un segment du réseau routier est-africain de 15 000 km et de l’autoroute transafricaine du Cap au Caire en passant par Gaborone.
La section inaugurée constitue la première phase d’un projet de contournement. Elle est destinée à décongestionner le trafic dans les villes d’Arusha et de Moshi ainsi qu’à renforcer le commerce intra-régional. La phase 2 bénéficie déjà d’un prêt de 177,2 millions $ du gouvernement de Japon et de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).
Selon la présidente tanzanienne Suluhu Hassan, au-delà de la fluidité du trafic routier et de la facilitation du commerce transfrontalier, la mise en œuvre du projet dans son ensemble stimulera beaucoup l’industrie du tourisme, un secteur dont les apports en devises pour l’économie du Kenya et de la Tanzanie demeurent importants.
