(Agence Ecofin) - Avec le boom des véhicules électriques, l’intérêt pour le graphite a augmenté et les sociétés étrangères se bousculent pour se positionner sur les ressources minérales identifiées. A Madagascar, l’australien BlackEarth est déjà bien avancé sur son projet Maniry.
La compagnie australienne BlackEarth Minerals est en bonne voie pour boucler d’ici la fin du premier semestre 2022 une étude de faisabilité définitive (DFS) pour le projet de graphite Maniry, à Madagascar. Elle a annoncé lundi 24 janvier un placement d’actions qui lui permettra de mobiliser 6,8 millions de dollars australiens (4,8 millions USD) qui serviront, entre autres, à boucler les derniers travaux de l’étude.
BlackEarth Minerals raises $6.8 million as it closes in on DFS
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— BlackEarth Minerals NL (@BlackEarthMin) January 24, 2022
« Suite au récent communiqué sur l’avancement du projet Maniry, ainsi qu’à l’amélioration significative des données financières, nous constatons un intérêt substantiel pour notre projet de la part d’investisseurs institutionnels locaux et étrangers. », a commenté le DG, Tom Revy.
L’objectif de la DFS est d’optimiser les paramètres économiques du projet. Le plan de développement proposé à Maniry consiste en une exploitation en deux phases sur une durée de vie de 10 ans. La première phase devrait produire environ 30 000 tonnes/an de graphite au cours des trois premières années d’exploitation, tandis que la seconde portera le volume à 60 000 tonnes/an dès la quatrième année. Selon l’étude exploratoire actualisée publiée en décembre dernier par BlackEarth, le projet devrait générer un EBITDA de 561 millions $ sur sa durée de vie.
Si la compagnie arrive à respecter l’échéance de juin 2022, elle prévoit de consacrer le reste de l’année pour l’obtention des permis réglementaires et la recherche de financement. L’entrée en service de l’usine de traitement de Maniry est quant à elle prévue pour l’année 2023.
Louis-Nino Kansoun
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