PIA AFRICA
Rechercher
Ajouter
Macky Sall s’inquiète de l’arrêt annoncé des financements dans les hydrocarbures

Macky Sall s’inquiète de l’arrêt annoncé des financements dans les hydrocarbures

  • mardi 30 novembre 2021
  • 132

(Agence Ecofin) - Au cours de la dernière décennie, le Sénégal a découvert de vastes réserves de gaz. Une importante partie de ces gisements sera exploitée d’ici 2024, mais un important potentiel gazier pourrait rester enfoui, car les pays riches soutiennent de moins en moins le développement du combustible.


La décision de certains pays de ne plus financer d’ici quelques années le développement de projets de pétrole et de gaz à l’étranger pourrait être « fatale » pour les économies émergentes, comme celle du Sénégal. C’est ce qu’a déclaré le 29 novembre, le président sénégalais, Macky Sall (photo), pendant son discours lors du sommet économique Chine-Afrique qui se tient actuellement à Dakar.


« Au moment où plusieurs pays africains s’apprêtent à exploiter leurs importantes ressources gazières, l’arrêt du financement du secteur gazier, sous prétexte que le gaz est une énergie fossile, porterait un coup fatal à nos économies émergentes […]. Le blocage du financement ajoutera à l’injustice climatique dont souffre déjà l’Afrique. », a-t-il affirmé.


Pour plusieurs pays africains, les dernières découvertes de gaz naturel et le potentiel en présence sont le gage d’une croissance économique accélérée et un important catalyseur pour le développement. S’il n’y a plus de capitaux étrangers pour développer ces réserves, les prévisions de croissance à moyen et long terme en termes seront forcément affectées, ce qui retardera le développement.


Le dirigeant sénégalais a, par ailleurs, exhorté les pays africains à travailler ensemble pour mobiliser des financements au cours des prochaines années, afin de poursuivre le développement des projets gaziers et de promouvoir le gaz comme une énergie de transition. Ceci, pour mieux réagir face au départ des capitaux étrangers.


Certains analystes estiment en effet que vu que le gaz naturel est un combustible moins polluant et relativement plus accessible, il devrait être maintenu dans la catégorie des combustibles qu’il faut promouvoir, notamment pour l’Afrique. Mais la pression des environnementalistes est de plus en plus forte dans les pays développés (qui comptent les plus grandes compagnies du secteur) pour mettre fin au financement et au développement du gaz.


Cela veut dire qu’en dehors des projets en développement actuellement, les nouveaux financements étrangers dans ce segment se feront encore plus rares.


Retrouver cet article sur Agence Ecofin
Infographie : Le réseau domestique de Camair-Co Article précédent
Infographie : Le réseau domestique de Camair-Co
Egypte : les achats de soja pourraient atteindre 4,75 millions de tonnes en 2021/2022 (USDA) Article suivant
Egypte : les achats de soja pourraient atteindre 4,75 millions de tonnes en 2021/2022 (USDA)

Commentaire - 0

Se connecter pour laisser un commentaire

Rechercher

Les plus populaires