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Liberia : le gouvernement prépare le lancement d’un diplôme en sciences halieutiques pour 2023

Liberia : le gouvernement prépare le lancement d’un diplôme en sciences halieutiques pour 2023

  • lundi 29 novembre 2021
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(Agence Ecofin) - Au Liberia, le secteur de la pêche joue un rôle essentiel dans l’économie nationale. Cependant, il rencontre encore peu d’intérêt auprès des étudiants. Afin de séduire ceux-ci pour constituer une main-d’œuvre dans le pays, l’Université du Liberia proposera bientôt un cursus dans le domaine.


L’Autorité nationale des pêches et de l'aquaculture (NaFAA) du Liberia s’apprête à lancer un diplôme en sciences halieutiques en 2023. Le diplôme préparé en collaboration avec la Banque mondiale sera abrité par L'Université du Liberia, la principale du pays.


D’après la directrice générale de la NaFAA,  Emma Metieh Glassco, cette formation poursuit une double ambition. D’une part, il est question de former la jeune génération dans le domaine de la pêche. D’autre part, elle permettra aux étudiants de s’intéresser à la gouvernance des océans et à la gestion des pêches.


L’objectif est de former un nombre critique de personnes pour couvrir la demande de main-d’œuvre de ce pays qui compte sur la pêche pour assurer sa relance économique. Au Liberia, le secteur de la pêche offre d'énormes perspectives, mais il reste jusque-là peu considéré par la jeune génération, ce, malgré les efforts de dynamisation entrepris par le gouvernement.


Le pays a reçu de la Banque mondiale un financement de 40 millions de dollars en septembre dernier. Le financement servira à garantir la disponibilité de la main-d’œuvre, améliorer les conditions de travail des employés et rendre le secteur moins vulnérable aux changements climatiques.


Le secteur maritime et halieutique du Liberia joue un rôle essentiel dans l'économie nationale, en soutenant la production alimentaire et en améliorant les moyens de subsistance en milieu rural. Le secteur fournit des emplois et des revenus directs à plus de 33 000 personnes, dont 11 000 pêcheurs, et environ 80% de la population libérienne dépend du poisson comme principale source de protéines.


Vanessa Ngono Atangana


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