(Agence Ecofin) - La santé, l’industrie, l’enseignement et la recherche, l’agriculture et l’énergie sont les principaux domaines que le Maroc entend développer grâce au nucléaire. Le Royaume a depuis lors entrepris des mesures pour s’assurer d’avoir des compétences nécessaires dans le domaine.
Le ministère marocain de l’Energie, des Mines et de l’Environnement et le ministère hongrois de l’Innovation et de la Technologie ont signé un mémorandum d’entente visant à mettre en place des programmes en matière de formation et d’éducation sur les utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire.
Signature de MoU avec SEM le Ministre @aziz_rabbah pour l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire dans différents secteurs. #santé #agriculture #pharmaceutique #education #échange #business #recherche #developpement #gestion #formation pic.twitter.com/3H2DQxF2eY
— TROMLER Miklós (@TromlerMiklos) September 3, 2021
L’accord prévoit également le développement de la recherche fondamentale et appliquée, des sciences et technologies nucléaires et de la réglementation. Les deux parties se sont engagées à l’élaboration des programmes d’échanges d’étudiants, de professeurs et de doctorants entre les universités marocaines et hongroises avec la participation d’instituts de recherche.
Ce mémorandum s’inscrit dans le cadre d’une coopération bilatérale étendue dans le domaine de la formation professionnelle et l’échange des bonnes pratiques. Pour le Maroc, il permettra de combler le manque de compétences locales.
Dans ce même contexte a été lancé en mars dernier, un Centre de formation en sciences et technologies nucléaires dans le pays. L’objectif de ce centre national à vocation continentale est d’assurer une formation professionnelle et contribuer à la formation académique.
Au Maroc, l’industrie nucléaire est en pleine croissance. Le Royaume compte sur les techniques nucléaires pour développer plusieurs secteurs, notamment la santé, l’industrie, l’enseignement et la recherche, l’agriculture et l’énergie. Depuis, des initiatives ont été lancées dans le domaine avec la création d’un centre d’études nucléaires.
Vanessa Ngono Atangana