(Agence Ecofin) - En recevant l’infrastructure principale de son projet de regazéification de GNL pour la production électrique, le Ghana a fait un grand pas pour devenir le premier pays subsaharien à être doté de cette technologie. Les activités de Tema LNG Terminal devraient démarrer au cours de ce trimestre.
Le 6 janvier, le terminal de regazéification de gaz naturel liquéfié (GNL) de Tema a reçu son unité flottante de regazéification (FRU) d’une capacité de 1,7 million de tonnes par an.
L’installation qui a été livrée par le chantier naval chinois CSSC Jiangnan, injectera dans le réseau de centrales électriques du gaz importé par Shell et permettra, à elle seule, au pays de satisfaire 30 % de sa demande gazière, essentiellement portée par les secteurs électrique et industriel.
Le pays devrait aussi progressivement abandonner ses achats de gaz en provenance du Nigéria via le gazoduc ouest-africain et distribuer une partie de sa future production d’électricité à ses voisins.
« Le Ghana peut maintenant commencer à desservir le reste de la région avec un carburant dont la popularité ne cesse de croître en raison de son coût et des avantages environnementaux importants qu’il procure », a déclaré Edmund Agyeman-Duah, directeur de projet chez Tema LNG. Et de préciser que les activités de l’usine devraient démarrer au cours de ce trimestre.
Il faut rappeler que la société espagnole Reganosa a obtenu le contrat d’exploitation et de maintenance de l’usine, située à 6 km au large des côtes. Les détails financiers de cet accord ne sont pas connus.
Spanish LNG terminal operator Reganosa will run and maintain a LNG regasification terminal in Tema, Ghana.#LNG https://t.co/sLndR4KXEK
— Clean Fuel (Offshore Energy) (@LNGWN) January 8, 2021
Il s’agira du premier projet subsaharien de regazéification de gaz naturel. Plusieurs autres devraient entrer en activité au cours des cinq prochaines années. Le Bénin, le Togo, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée équatoriale, ou l’Afrique du Sud, entre autres sont également intéressés par cette technologie.
Olivier de Souza
