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Le British International Investment et le FMO engagent 116 millions $ dans un fonds ciblant des infrastructures en Afrique

Le British International Investment et le FMO engagent 116 millions $ dans un fonds ciblant des infrastructures en Afrique

  • mercredi 27 juillet 2022
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(Agence Ecofin) - Après avoir reçu des engagements d’Old Mutual et d’un groupe de services financiers, African Infrastructure Investment Fund IV qui cible des projets d’infrastructures en Afrique lève de nouveaux financements, dans le cadre de sa première clôture.


Les institutions de financement du développement du Royaume-Uni, British International Investment, et des Pays-Bas, FMO, ont conjointement engagé un montant global de 116 millions $ dans l’African Infrastructure Investment Fund IV (AIIF4), un fonds d’investissement ciblant des projets d’infrastructures en Afrique.


En qualité d’investisseur principal, le British International Investment a apporté le montant le plus important, soit 76 millions $. AIIF4 qui est le quatrième fonds panafricain de la société African Infrastructure Investment Managers (AIIM) a mobilisé ces ressources dans le cadre de son premier closing.


« Notre partenariat aux côtés du FMO servira à mobiliser davantage de capitaux pour aider AIIF4 à atteindre sa taille cible, afin de jouer un rôle déterminant en termes de besoins en infrastructures de l'Afrique », a déclaré Ryan Wagner, responsable des fonds pour les infrastructures et le climat au sein du British International Investment. Et d’ajouter : « nous sommes convaincus que notre capital contribuera à moderniser les villes et les services et à accélérer la prospérité sociale et économique des personnes et des communautés à travers le continent ».


Bien avant ces engagements, le Fonds avait préalablement reçu des investissements d’un groupe de services financiers et du sud-africain Old Mutual. Ces ressources visaient à lui permettre d’atteindre sa première clôture.


Le véhicule d’une taille cible de 500 millions $ investira dans trois sous-secteurs d'infrastructures prioritaires, à savoir : les énergies renouvelables, l'infrastructure numérique, y compris les tours de télécommunications mobiles, les centres de données et les réseaux de fibre optique et la mobilité et la logistique en Afrique. Au moins 20% du capital de l'AIIF4 sera engagé dans des projets climatiques qui contribueront à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.


« Les projets soutenus par l'AIIF4 stimuleront considérablement la productivité, les activités économiques, tandis que les infrastructures nouvelles et modernisées soutiendront le développement inclusif, amélioreront le niveau de vie des consommateurs et accéléreront la croissance économique durable dans de nombreux pays du continent », souligne l’AIIM. Ce gestionnaire de fonds espère contribuer à travers cette initiative, à la réduction du déficit de financements des infrastructures en Afrique, estimé à 108 milliards $ par an.


Chamberline MOKO


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