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Kenya : la construction du corridor Isiolo-Mandera fixée pour janvier 2022

Kenya : la construction du corridor Isiolo-Mandera fixée pour janvier 2022

  • lundi 29 novembre 2021
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(Agence Ecofin) - Le nord-est du Kenya, en plus d’être une zone ayant une faible pluviométrie, est aussi en proie à des défis sécuritaires. Un projet routier, fortement attendu par les populations pour désenclaver cette partie du pays, qui est aussi l’une des portes d’entrée de la Corne de l’Afrique, est proche de se réaliser.


Le démarrage des travaux de construction de l’autoroute devant relier Isiolo à Mandera dans le nord-est du Kenya est annoncé pour janvier 2022, d’après la KeNHA (Kenya National Highways Authority). Dans une récente déclaration relayée par la presse locale, Paul Omondi, coordinateur du projet, a confirmé le lancement des travaux pour l’échéance susmentionnée de ce corridor.


D’un linéaire total de 740 kilomètres, l’infrastructure qui interconnecte également le Kenya à l’Ethiopie, la Somalie et au Soudan se construira suivant plusieurs lots, selon la KeNHA, qui indique que le financement de la première phase portant sur un linéaire de 190 km est déjà bouclé.


Ce projet qui nécessitera un investissement global de près de 841 millions de dollars a comme bailleur principal la Banque mondiale. Celle-ci avait octroyé un prêt concessionnel d’environ 500 millions de dollars pour couvrir le bitumage d’un équivalent de 356 km de routes. Les autres bailleurs du projet sont la Banque africaine de développement (BAD) et un consortium de cinq banques arabes dans le cadre du Horn of Africa Gateway Development Project.


Devenue opérationnelle, cette infrastructure, prévue pour faciliter la mobilité dans le nord-est du pays et dynamiser les échanges avec les Etats voisins, devrait surtout permettre de renforcer la sécurité dans cette région où des groupes extrémistes dictent leurs lois.


Hormis l’infrastructure routière, ce projet d’envergure prévoit aussi la construction de plusieurs autres ouvrages, tels que des adductions d’eau, des laboratoires et dispensaires ainsi que le déploiement de câbles de fibre optique. Il est surtout attendu que ces ouvrages, notamment les adductions d’eau, contribuent à booster les activités agropastorales de cette zone qui fait partie des régions les plus arides du Kenya. 


Henoc Dossa 


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