Désormais, les humains sont l’espèce de mammifère la plus présente sur Terre, bien que les rats affichent une population très proche. Une récente infographie permet de se rendre compte de cette situation étonnante.
La population la plus importante à l’échelle mondiale
Le 15 novembre 2022, la population humaine mondiale a dépassé les 8 milliards d’individus selon l’Organisation des Nations unies (ONU). Elle est ainsi aujourd’hui trois fois plus importante que celle de 1950 et devrait atteindre les 10,4 milliards d’ici la fin de ce siècle. Néanmoins, certains chercheurs évoquent un pic vers 2050 avant un important déclin, et ce, en raison d’un recul net du taux de fécondité à l’échelle globale.
Une dizaine de jours après l’annonce de l’ONU, le quotidien hongkongais South China Morning Post a publié une infographie traduite et relayée par le Courrier International (voir en fin d’article). Le document compare la population humaine à celles des mammifères les plus présents sur Terre, comme les rats, les chiens, les chats ou encore les bovins.
La population humaine est donc désormais la plus importante à l’échelle mondiale, devant celle des rats qui est estimée à 7 milliards d’individus. Loin derrière, nous retrouvons les bovins (1,5 milliard), les ovins (1 milliard), les chiens (900 millions), les porcs (780 millions) et les chats (440 millions).
Les rats continuent d’inquiéter
Les rats sont depuis déjà très longtemps une source de préoccupation pour les hommes et devraient continuer à l’être, surtout si un déclin de la population humaine survient dans un futur plus ou moins proche. Rappelons tout de même que les rats sont porteurs de nombreuses maladies dangereuses et transmissibles, dont la leptospirose, la salmonellose ou encore la rage. Ils peuvent aussi provoquer indirectement des intoxications alimentaires en raison de leurs excréments qui sont susceptibles de contaminer la nourriture se destinant à la consommation humaine.
Paris a aujourd’hui la réputation d’être la capitale européenne la plus infestée par les rats. Ils y seraient de plus en plus nombreux et de plus en plus visibles, même de jour. Selon les estimations, la capitale française compterait environ six millions de rats. En réalité, toutes les grandes villes font face à ce phénomène, à des degrés divers, car elles offrent tout ce dont ces animaux ont besoin : espaces où se cacher, eau et nourriture en abondance. En 2019, la mairie de Paris est allée jusqu’à installer pas moins de 3 000 poubelles « anti-rats », rendant les déchets beaucoup moins accessibles. Néanmoins, force est de constater que le succès n’est pas réellement au rendez-vous puisque la prolifération des rats se poursuit.
Enfin, rappelons que durant le premier confinement du début de l’année 2020, les villes désertes ont généré un comportement inhabituel chez les rats. Avec la baisse drastique des activités humaines, ces animaux ont eu à disposition beaucoup moins de nourriture. Ainsi, non seulement les rats sont davantage sortis durant la journée, mais ils ont aussi développé un comportement cannibale.