(Agence Ecofin) - La poussée démographique et l’agrandissement du parc automobile dans plusieurs villes augmentent les difficultés liées à la mobilité urbaine. Cela oblige les gouvernements et administrations locales à modifier les plans d’urbanisation, notamment les architectures des infrastructures routières.
Le Parlement ghanéen a approuvé un prêt de 140 millions d'euros pour la réalisation de la phase 1 du projet de l'échangeur de Suame, une municipalité de la région d’Ashanti. Le projet qui vise à fluidifier le trafic sur le rond-point principal de la région et les différentes routes qu’il dessert, devrait se réaliser en 2 volets, selon le ministre ghanéen des Routes et des Autoroutes, Kwesi Amoako-Attah.
La première phase concerne la construction d'un échangeur à 4 niveaux avec des travaux annexes prévus, tandis que la phase 2 consistera en la construction d’un échangeur complémentaire ainsi que des travaux routiers. Les travaux dans le cadre de la phase 1 prendront 36 mois.
Actuellement, l’intersection de Suame, est le point de convergence de 5 routes principales, ce qui rend le trafic pénible sur cet axe avec son lot de pollution au quotidien. Selon le rapport du projet soumis au parlement, la réalisation de cette infrastructure permettra de réduire les embouteillages, le risque d’accident, le temps de trajet, les coûts environnementaux et les coûts de transport sur ce rond-point.