(Agence Ecofin) - Depuis deux ans, le gouvernement ghanéen a intensifié sa lutte contre l’exploitation minière artisanale de l’or, phénomène qui pollue les cours d’eau et les terres agricoles du pays en plus de lui faire perdre des revenus.
Au Ghana, les militaires ont mené pendant les trois dernières semaines d’octobre une nouvelle opération visant à décourager l’exploitation minière illégale dans le pays. Au cours de cette période, ils ont saisi 30 excavatrices et interpellé au moins 8 mineurs, a indiqué le capitaine de vaisseau Michael Addo Larbi, porte-parole de l’armée.
Personnel of the Ghana Armed Forces tasked to fight illegal minning after the relaunch of Operation Halt II have seized 30 excavators and destroyed 103 Changfang Machines in the 3-week operation.
The team destroyed 4 of the seized excavators and immobilised 4 others. #GNA pic.twitter.com/xKhYt27JSz
— Ghana News Agency (@GHANANEWSAGENCY) November 9, 2022
Les opérations anti-galamsey (du nom donné à l’exploitation aurifère illégale au Ghana) ont été menées dans les réserves forestières et le long des rivières Offin, Birim et Pra des régions du Nord, du Centre et du Sud. La dégradation de ces milieux naturels est l’un des principaux reproches faits aux mineurs illégaux.
Cette année, plusieurs opérations de ce type ont déjà été menées avec chaque fois la saisie et la destruction d’équipements miniers, ainsi que l’arrestation des hors-la-loi. Malgré l’intensification de la répression depuis deux ans, les mineurs n’ont pas encore tous renoncé à cette activité qui nuit aussi bien aux moyens de subsistance des populations (eau et nourriture) qu’à la production de cacao.