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En Angola, Arsénio Lopes mise sur la culture de la carotte

En Angola, Arsénio Lopes mise sur la culture de la carotte

  • lundi 6 septembre 2021
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(Agence Ecofin) - Pour Arsénio Lopes, entrepreneur angolais, la réussite se résume à la culture des carottes. En moins d’un an, il en cultive déjà 20 tonnes par cycle et emploie 19 personnes.


Dans la commune de Palanca en Angola, Agropecuária, la ferme Arsénio Lopes produit des carottes à grande échelle. Depuis février, vingt tonnes ont été récoltées sur une surface totale de 12 hectares. Pour cette culture, trois mois et demi s'écoulent du semis à la récolte, et la ferme a une capacité de production de 50 tonnes par an.


Arsénio Lopes, 33 ans, en est le propriétaire. Depuis 2020, il a investi 10 millions de kwanzas (près de 16 000 USD) en fonds propres dans son exploitation. Il a affirmé à Agence Angola Press que de toutes les denrées cultivées dans la région, la carotte est celle qui nécessite le moins de soins, en plus d'être résistante aux ravageurs.


Il en existe de nombreuses variétés qui permettent aux cultivateurs d’assurer une production continue tout au long de l’année. Dans les pays africains, on utilise le plus les nantaises, les racelido, Nandor, Racedalbon, Ivor et Favor. La variété choisie dépend des types de sol et de climat. 


L’Angola a produit environ 138 tonnes de carottes entre 2018 et 2019 d’après les données de Statista en décembre 2020. En Afrique, le Maroc est le premier producteur de carottes et navets selon la FAO, avec une production totale de 475 737 tonnes en 2019. Viennent ensuite l’Algérie, l’Égypte, le Kenya et le Nigeria. 


Pour Arsénio Lopes, produire de la carotte à grande échelle, c’est contribuer à améliorer la santé de la population, car les carottes sont riches en minéraux, en fer, en calcium et en vitamines K, A, E et C, ainsi qu'en complexe B. Outre les bienfaits sur la santé, l’activité contribue également à réduire le chômage dans sa communauté. Il emploie à ce jour 19 personnes dont 15 femmes.


Cette année, le jeune entrepreneur ambitionne de décrocher un financement de 15 millions de kwanzas (plus de 23 000 USD) pour faire passer sa capacité de production annuelle de 50 à 100 tonnes. Toutefois, il devra faire avec l’absence d’engrais au niveau local, et les difficultés de transport du produit, dues au mauvais état des routes.


Aïsha Moyouzame


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