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Côte d’Ivoire : l’exécutif envisage de fermer le département des sciences sociales à l’Université de Daloa

Côte d’Ivoire : l’exécutif envisage de fermer le département des sciences sociales à l’Université de Daloa

  • mardi 30 novembre 2021
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(Agence Ecofin) - Le gouvernement ivoirien veut arrimer les disciplines enseignées dans les universités au besoin du terrain. Dans le cadre de ce projet, l’UFR de sciences sociales de l’Université de Daloa pourrait être fermée. En attente d’une confirmation, le gouvernement tente de calmer enseignants et étudiants.


Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, a confirmé le vœu du gouvernement de fermer l’Unité de formation et de recherche (UFR) de sciences sociales et humaines de l’Université Jean Lorougnon Guédé, à Daloa.


Le membre du gouvernement s’est entretenu avec les responsables de l’établissement et les étudiants, le 27 novembre. Lors de cet entretien, il a fait savoir que cette UFR ne répond plus aux besoins et aux potentialités économiques du Haut-Sassandra, la région qui héberge l’Université. Aussi, pour expliquer la situation, le ministre Diawara a indiqué que la Côte d’Ivoire est en train de mettre en œuvre un projet de réorientation stratégique de ses universités pour constituer des institutions thématiques, afin d’assurer l’adéquation formation- emploi.


« Il s’agit d’une vision du gouvernement allant dans le sens de la matérialisation du caractère thématique de certaines universités dont la nôtre. L’Université Jean Lorougnon Guédé, nous le savons tous, est une université à vocation agroforestière », a expliqué Tidou Abiba, présidente de l’Université.


Même si pour l’heure, l’UFR reste ouverte et que le ministre n’a donné aucune décision définitive, certains signaux ont attiré l’attention. Pour cette année académique, elle n’a enrôlé aucun nouveau bachelier dans les filières humaines et des sciences sociales. Une situation qui a suffi à semer la panique au sein de l’institution, poussant les enseignants à envisager une grève. Ils ont dit craindre pour leur carrière. En effet, avec les étudiants de première année en moins, il n’est pas évident pour eux de remplir le quota des horaires pour prétendre au changement de grade.


Le quota horaire est un critère essentiel pour présenter un dossier au Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES).


Les étudiants déjà enrôlés ont eu l'assurance du gouvernement qu'ils pourront poursuivre leur parcours académique au sein de l'Université. 


Vanessa Ngono Atangana



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