(Agence Ecofin) - Avec son titre de capitale économique, Cotonou est le lieu de travail d’un grand nombre de Béninois dont beaucoup proviennent de périphéries comme Calavi et Djeffa, Ce flux quotidien densifie le trafic sur les routes de liaison, et complique le transport.
Le gouvernement du Bénin, à travers son porte-parole, Wilfried Houngbédji, a annoncé vendredi 21 janvier que le lancement des travaux physiques du projet routier de contournement de Cotonou sera effectif en 2022.
L’infrastructure, qui s’étend sur environ 37 km de linéaire, raccorde une section de la RNI 2 (Route Nationale inter-Etat) de Calavi au réseau routier desservant l’Est du pays, tout en enjambant la lagune de Cotonou. « Ce projet va réduire la congestion des réseaux routiers desservant Cotonou, notamment à partir de la périphérie de Calavi », a déclaré Mr Houngbedji.
En pleine urbanisation, la commune d’Abomey-Calavi compte encore beaucoup de « cités-dortoirs » pour les travailleurs qui rallient chaque jour Cotonou et les centres d’affaires du pays. Le flux de véhicules à deux roues ou plus qui empruntent les routes de liaison est si important que les embouteillages y sont denses aux heures de pointe, notamment (8h à 9h les matins et 19h à 22h les soirs).
L’organisation du transport urbain et interurbain, notamment entre Calavi, Cotonou et Porto-Novo n’intègre néanmoins pas encore les solutions de mobilité proposées par les experts, comme le transport en commun public par la route, le transport ferroviaire ou même fluvial via le lac Nokoué qui passe par Calavi et l’Est de Cotonou.
Henoc Dossa