(Agence Ecofin) - Le cuivre est essentiel à la réussite de la transition énergétique censée réduire les émissions de CO2 à l’échelle de la planète. Paradoxalement, la production du métal rouge entraine aussi des émissions, ce qui pousse les compagnies à trouver des moyens d’y remédier.
En Afrique du Sud, la compagnie minière Orion Minerals veut intégrer son projet de cuivre-zinc Prieska à l’initiative Prieska Power ReserveTM. Pour y arriver, elle a annoncé le 18 novembre mener des discussions avec la Central Energy Corporation (CENEC), société fondée en 2014 pour fournir une énergie à zéro émission de carbone.
La Prieska Power est un projet visant à doter le district de Prieska dans la province du Cap Nord de capacités de production d’énergie renouvelable, à base d’éolien et de solaire. Pour Orion Minerals, un approvisionnement en électricité « vert » pour sa future mine signifierait alors moins d’émissions de CO2, ce qui aiderait la société à atteindre le net zéro carbone.
Cela viendra en effet s’ajouter à un accord déjà conclu en mars 2019 avec le fournisseur d’énergie renouvelable juwi, pour doter Orion d’une centrale hybride solaire et éolienne à la mine.
« La mise en place d’une installation de production et de stockage d’énergie renouvelable à grande échelle, détenue et développée de manière indépendante, juste à notre porte, représente une opportunité extrêmement excitante d’établir Prieska comme l’une des sources d’approvisionnement en cuivre et en zinc émettant le moins de carbone au niveau mondial », a commenté Errol Smart, DG de la compagnie.
Pour rappel, la mine de cuivre-zinc Prieska pourrait entrer en production en 2024 et produire annuellement selon une étude de faisabilité bancable de mai 2020, 226 000 tonnes de cuivre et 680 000 tonnes de zinc sur 12 ans.
Emiliano Tossou
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