(Agence Ecofin) - En plus des problèmes de mobilité liés à la croissance de la population du Nigeria, les autorités en charge des transports font face à un enjeu de taille né des défis sécuritaires du pays. Ces derniers deviennent un véritable obstacle au transport en commun.
Les services ferroviaires sur la ligne Abuja-Kaduna, ciblés par une attaque terroriste en mars dernier, reprendront dès le lundi 23 mai 2022, selon un communiqué de la Nigeria Railway Corporation (NRC).
« Le conseil d'administration et la direction de la NRC souhaitent informer les clients que des mesures supplémentaires sont mises en place dans les gares et sur la voie pour assurer la sécurité des passagers à bord. Ces mesures ne concernent pas seulement la ligne Abuja-Kaduna, mais également tous les services de trains de voyageurs, en particulier sur les lignes ferroviaires à écartement standard », peut-on lire dans le communiqué.
L’achat physique ou en ligne des billets ainsi que l’embarquement sont conditionnés par la présentation « d’une carte d'identité valide avec photo (ID et d’un numéro de téléphone du plus proche parent joignable (NOK) ».
L’attaque terroriste sur la ligne est survenue au soir du lundi 28 mars à 21 h (heure locale), visant un train qui transportait 362 passagers d’Abuja vers Kaduna. Plusieurs personnes enlevées lors de ce raid sont encore aux mains des assaillants.
Au Nigeria, les agressions contre les services de transport en commun, notamment publics, sont monnaie courante. Cela représente un gros challenge non seulement pour l’État, mais aussi pour les populations pour qui se déplacer est un besoin vital.
Henoc Dossa