PIA AFRICA
Rechercher
Ajouter
Le Lesotho veut doubler ses recettes grâce à la numérisation [Business Africa]

Le Lesotho veut doubler ses recettes grâce à la numérisation [Business Africa]

  • jeudi 29 juillet 2021
  • 441

Le Lesotho cherche à doubler ses recettes publiques malgré l'impact de la pandémie de Covid-19 sur l'économie locale. L'administration fiscale du pays dispose désormais du soutien financier nécessaire à la mise en œuvre complète de son projet de modernisation fiscale.


Cette petite nation d'Afrique australe de 2,1 millions d'habitants mise sur l'amélioration du recouvrement des recettes pour assurer sa croissance. "Il est tout à fait possible de doubler nos recettes en veillant à boucher tous les trous pour réduire les fuites, en veillant également à moderniser le cadre législatif, car nous avons aussi un cadre législatif plutôt généreux, trop généreux, qui n'est pas très bien coordonné", soutient Thabo Khasipe, commissaire général de l'autorité fiscale du Lesotho


Le coût de la vie en Afrique du Sud

L'économie sud-africaine était déjà sous pression avant l'imposition de restrictions pour endiguer la pandémie de Covid-19. L'agitation sociale qui a touché des milliers d'entreprises dans les deux grandes provinces du KwaZulu-Natal et du Gauteng, qui représentent la moitié du PIB du pays, n'ont fait qu'empirer la situation.


"J'ai vu des estimations de pertes de 50 milliards de rands par l'association immobilière et une autre de 200 milliards de rands pour l'économie par la Rand Merchant Bank. Il y a donc des avis très divergents sur le coût pour l'économie. Je pense que le coût pour l'économie va bien au-delà des chiffres et des emplois qui seront perdus, car il affecte la confiance dans notre économie sud-africaine", déclare Duma Gqubule, directeur du Centre pour le développement et la transformation économiques


Bourse d'Afrique centrale

Une nouvelle ère s'ouvre pour le marché financier centrafricain suite à la fusion le 1er juillet 2019 des bourses de Douala et de Libreville. Elles viennent d'enregistrer la toute première introduction en bourse d'une société du secteur financier dénommée La Régionale. "Nous pensons que les gens pourront désormais venir à la Bourse pour acheter les actions de La Régionale. S'ils ont besoin d'argent, ils peuvent aussi venir placer leurs actions. C'est notre travail et notre responsabilité", avance Charles Rollin Ombang Ekath, directeur général de La Régionale.


C'est également la première fois que des actions d'une entreprise privée sont cotées en Bourse. Une opération qui rompt avec la morosité observée depuis deux ans sur cette place boursière. ''Les PME ont beaucoup de difficultés à se financer auprès des banques traditionnelles parce que les banques traditionnelles fournissent ce qu'on appelle un financement à court terme, alors qu'avec la bourse, elles peuvent obtenir un financement à long terme. Donc, les PME pourraient bénéficier beaucoup de leur participation à la bourse'', soutient Louis Paul Motaze, le ministre des Finances camerounais.


Manque de communication

La Bourse de l'Afrique centrale est l'une des moins actives d'Afrique, et les experts financiers estiment que le principal défi est le manque de communication. "Il faut de plus en plus éduquer le grand public sur le marché boursier. Il faudra également expliquer aux promoteurs d'entreprises et aux chefs d'entreprises, petits et grands, les opportunités que leur apporte la Bourse", explique Heubo Delort, directeur général adjoint de Financia Capital.


''On constate un léger changement dans le dynamisme du marché financier centrafricain. La culture boursière est absente. Or, pour les professionnels de la finance, 80% des entreprises de la zone CEMAC sont des PME, qui ont besoin de capitaux et devraient se tourner vers le marché boursier centrafricain pour lever des fonds afin de se développer", avance Lambert Ngouanfo, correspondant d'Africanews à Douala, au Cameroun




Retrouver cet article sur Africanews-Economie
Au Kenya, un combustible bio pour limiter l’utilisation du bois de chauffe Article précédent
Au Kenya, un combustible bio pour limiter l’utilisation du bois de chauffe
Le Zimbabwe espère une croissance de 7,8% en 2021 Article suivant
Le Zimbabwe espère une croissance de 7,8% en 2021

Commentaire - 0

Se connecter pour laisser un commentaire